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'The Other Side of Home' projeté à Londres / Screening in London of "The Other Side of Home'

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 Affiche du film The Other Side of Home - La réalisatrice Naré Mkrtchyan
© http://www.arpafilmfestival.com/


The Other Side of Home projeté à Londres
MassisPost, 13.11.2017


LONDRES - Sous l'égide de l'Armenian Community Council du Royaume-Uni et l'Association Nor Seround de Londres, le 1er novembre 2017, le vénérable Hôtel de ville de Chelsea a fait salle comble avec près de 400 membres de la communauté, ainsi que des amis turcs, des représentants du Groupe parlementaire des deux Chambres du Parlement pour la Prévention et la répression du crime de génocide, le Conseil des représentants de la communauté juive de Grande-Bretagne, l'ambassade d'Arménie, Sa Grâce l'évêque Hovakim Manoukian, primat du diocèse de l'Eglise Arménienne du Royaume-Uni et d'Irlande, et de nombreuses autres personnalités invitées, dont M. Zorik Gasparian, vice-président de l'Armenian Community Council du Royaume-Uni.    

Etaient aussi présentes la réalisatrice du film, Naré Mkrtchyan, et la tête d'affiche de ce documentaire, Maya, venues au Royaume-Uni assister à la projection de The Other Side of Home au Screening Rights Film Festival de Birmingham, du 27 octobre au 4 novembre 2017.   

Dans le film, nous sommes en 2015. Maya, une Turque, consciente de son héritage en tant qu'arrière-petite-fille d'une Arménienne, survivante du génocide arménien de 1915, réalise qu'elle porte un conflit en elle. D'un côté, comment une jeune Arménienne (son arrière-grand-mère) fut sauvée par un courageux soldat turc, comment il la convertit à l'islam et décida de l'épouser ensuite; les conditions dans lesquelles elle éleva ses enfants, menant une triste existence sans un sourire; et de l'autre, ces moments paisibles où elle murmure des chants arméniens tout en mettant son linge à sécher dans le jardin et en ayant constamment à l'esprit le fait que son arrière-grand-mère, à l'âge fragile de 13 ans, assista à la destruction de sa famille et de la population arménienne de l'empire ottoman.

Cet état émotionnel complexe pousse Maya à franchir la frontière avec l'Arménie pour y participer aux commémorations du génocide arménien organisées dans ce pays, ainsi que par toutes les communautés arméniennes à travers le monde.

C'est là où Naré, la réalisatrice de ce documentaire, entre en scène. Née en Arménie et élevée aux Etats-Unis, Naré, une jeune femme, décide de se rendre en Turquie où elle fait la rencontre de Maya, et l'idée de produire un film prend forme. Elles partent à Istanbul afin de retrouver la maison où Maya a vécu et où un Arménien, dénommé Alex, recueillit la famille de Maya, sans abri. Puis, elles voyagent en Arménie pour prendre part aux commémorations du 24 avril 2015, déposant des fleurs, ainsi que plus d'un million d'Arméniens, au Mémorial de Tsitsernakaberd, bâti en mémoire du génocide arménien. L'état émotionnel et les sentiments complexes que ressent Maya sont les éléments marquants du documentaire.

Suite à la projection, le public eut la possibilité de poser plusieurs questions. Maya et Naré évoquèrent notamment l'état émotionnel de Maya durant le voyage, les changements intervenus dans ses sentiments après avoir visité l'Arménie, et son vécu.   

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Traduction : © Georges Festa - 01.2018



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